Equipe
Depuis 2011, REGINE associe une cinquantaine de juristes françaises, universitaires et doctorantes, aux profils académiques diversifiés, couvrant ainsi l’ensemble du champ du droit.
Depuis 2011, REGINE associe une cinquantaine de juristes françaises, universitaires et doctorantes, aux profils académiques diversifiés, couvrant ainsi l’ensemble du champ du droit.
Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences Po), Stéphanie Hennette-Vauchez a un D.E.A. de droit public comparé de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne ; elle est docteur en droit de cette même Université. Après une année de recherches post-doctorales à l’Université Northwestern de Chicago (Etats-Unis) en qualité de Fulbright Scholar, elle fut maître de conférences à Paris I (2001), puis professeur agrégé à l’Université Paris 12 Créteil (2002-2007); elle est désormais professeure de droit public à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Pendant plusieurs années, elle a enseigné le cours de droit constitutionnel en 1re année de Licence, ainsi que des cours de Droit de la bioéthique, Droit des libertés fondamentales et de Droit et Contentieux constitutionnels en Master 2ème année, essentiellement à Paris 12 mais aussi dans d’autres universités (Paris I dans le programme de LLM, Sciences Po, Clermont Ferrand…). A Nanterre, elle enseigne le Droit administratif en 2ème année et les Libertés Fondamentales en 3ème année. Elle dirige le Master 2 "Droits de l'H'omme", dans le cadre duquel elle enseigne le Contentieux Européen des Droits de l'Homme.
De 2007 à 2010, Stéphanie Hennette-Vauchez était en détachement et a bénéficié d’un contrat « Marie Curie » dans le cadre du 7ème PCRD de l’Union européenne auprès du Centre Robert Schuman de l’Institut Universitaire Européen (Florence). Depuis sa thèse de doctorat, elle s’intéresse à titre principal au contenu et aux conditions d’élaboration d’un droit de la bioéthique. Ceci l’amène à s’intéresser, de manière générale, à la protection des droits fondamentaux notamment d’un point de vue de théorie et sociologie du droit.
Après avoir récemment travaillé sur les projets EUROBIOLAW (analyse des modalités d’émergence d’un droit communautaire de la bioéthique) et "La CEDH vue d'ailleurs" (sur la contribution spécifique des juristes universitaires d’une part et des juges d’autre part à l’affirmation de l’importance de la Convention européenne des droits de l’homme), elle assure désormais (2011-2014) la coordination scientifique du projet REGINE (Recherches et Etudes sur le Genre et les Inégalités sur les Normes en Europe) financé par l'Agence Nationale de la Recherche.
Diane Roman est juriste, professeure de droit public. Depuis sa thèse de doctorat (1996-2000), soutenue à la Sorbonne, ses recherches portent sur les droits fondamentaux, qu’elle aborde sous l’angle principalement du droit social et du droit de la santé. Elle travaille ainsi, aux frontières du droit public et du droit privé, du droit international et du droit français, sur les thèmes de l’insertion sociale et de la solidarité, des transformations du traitement du chômage ou des minima sociaux, des politiques culturelles ou militaires dans la lutte contre l’exclusion ou encore des droits des personnes âgées ou des sans-domicile-fixe ainsi. Elle a ainsi dirigé un programme de recherche de longue durée sur la question de la justiciabilité des droits sociaux . Depuis quelques années, son intérêt s’est également porté sur l’étude de la théorie et du régime des droits fondamentaux, à travers la question de la libre disposition de soi et de son corps, qu’elle prenne la forme de la protection de la vie privée, de l’autonomie personnelle ou des droits génésiques (sexualité, procréation médicalement assistée, avortement).
Après avoir été maitre de conférences à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, Diane Roman a rejoint l’Université François Rabelais à Tours et mène ses travaux de recherches au sein du CREDOF, Université Paris Ouest Nanterre la Défense. En 2011, elle a été nommée membre junior de l’Institut universitaire de France.
Dans le cadre du Projet REGINE, qu’elle anime avec Stéphanie Hennette Vauchez et Marc Pichard, Diane s’intéresse tout particulièrement aux aspects internationaux (CEDAW) et nationaux des droits des femmes.
Marc Pichard est professeur de droit privé. Il a soutenu à l’Université Panthéon Assas en 2004 une thèse de doctorat préparée sous la direction de Mme Michelle Gobert : Le droit à. Étude de législation française.
Ses recherches s’inscrivent, depuis, dans trois axes : en premier lieu, et dans le sillage de se thèse, l’effectivité et la justiciabilité des droits (en particulier dans le cadre du projet relatif à la justiciabilité des droits sociaux, dirigé par Diane Roman, dans le cadre du CREDOF de Nanterre) ; en deuxième lieu, le droit extrapatrimonial des personnes et des familles ; en troisième lieu, le droit patrimonial de la famille (administration légale des biens des enfants mineurs et régimes matrimoniaux, principalement).
Après avoir été maître de conférences à l’Université de Rouen, Marc Pichard a rejoint l’Université du Droit et de la Santé de Lille – Lille 2. Il y dirige, avec Xavier Vandendriessche, le Centre de recherches Droits et perspectives du droit (EA 4487 : http://crdp.univ-lille2.fr/). Il est également directeur adjoint de la Maison des sciences de l’homme de Lille, la MESHS (http://crdp.univ-lille2.fr/).
Dans le cadre du Projet REGINE, qu’il participe à animer aux côtés de Stéphanie Hennette Vauchez et Diane Roman, Marc Pichard s’intéresse tout particulièrement aux questions de droit civil français.
Daniel Borrillo est enseignant à l'Université de Paris Ouest Nanterre où il anime deux séminaires doctoraux, un sur le droit de sexualité dans le master de droits de l'homme et un autre sur le droit pénal de l'environnement dans le master de droit pénal.
Il est directeur du diplôme de droit espagnol et latino-américain de l'université de Paris Ouest Nanterre dans lequel il assure quelques cours en espagnol. Daniel est également chercheur associé au CNRS où il anime un séminaire sur le droit de la non-discrimination. Il est membre fondateur et ancien directeur de ECSOL (European Commission on Sexual Orientation Law) et il lance un autre réseau de professeurs de droit et sciences politiques travaillant sur l'orientation sexuelle en Europe du Sud et Amérique Latine avec Victor Gutierrez Castillo de l'Université de Jaén en Andalousie.
Olivia BUI-XUAN est maître de conférences en droit public à l’Université d’Evry Val d’Essonne. Ses travaux de recherche portent principalement sur les évolutions du principe d’égalité, le droit des minorités et la récente prise en compte de la culture par le droit public.
Isabelle Boucobza est maître de conférence à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses thèmes de recherche s’inscrivent dans le cadre de la théorie générale du droit et de l’Etat, et portent principalement sur les questions relatives à la fonction juridictionnelle. Ils prennent également pour objet la question méthodologique de la pertinence de l’analyse du « discours » doctrinal dans le cadre d’une approche théorique et comparative des concepts matériels du droit.
Laure Camaji est maître de conférences à l’Université de Paris-Sud XI. Elle a soutenu sa thèse de doctorat en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, sur le thème de « La personne dans la protection sociale », sous la direction du Professeur Antoine Lyon-Caen (2006). Ses principaux axes de recherche sont le droit du travail et le droit de la protection sociale.
Sandrine Chassagnard-Pinet est Maître de conférences HDR à l'Université Lille 2, co-directrice du Centre René Demogue (CRD&P). Ses recherches sont centrées sur la théorie du droit, le droit des contrats et les modes alternatifs de règlement des litiges. Elle a co-dirigé les ouvrages La contractualisation de la production normative (Dalloz, coll. Thèmes et commentaires, 2008), Approche renouvelée de la contractualisation, ( PUAM, 2007), Approche critique de la contractualisation, (LGDJ, Droit et société, coll. Recherches et travaux, 2007). Ses recherches en cours portent sur la modélisation du droit sous l'effet de la globalisation.
Beatriz Collantes Sanchez est Maitre de conférences à l’Université Paris Ouest- Nanterre La Défense. Elle a écrit une thèse sur "L'évaluation de l'impact du genre aux règlements de l´Union européenne, les états de la France et l´Espagne et la région andalou" sous la direction de Prof Amelia Sanchis Vidal (Université de Cordoba) et la co-direction de Prof. Daniel Borrillo (Université Paris Ouest- Nanterre La Défense).
Johan Dechepy est chargé d'enseignements à l'Université de Rouen. Ses thèmes de recherches s'inscrivent principalement dans le cadre d'une théorie générale de l'avant-procès pénal et plus spécifiquement sur la place à accorder au double degré de juridiction. Il s'intéresse également au droit pénal constitutionnel ainsi qu'au droit pénal des transports.
Béatrice Delzangles est maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine et membre associé du CREDOF.
Ses recherches s’inscrivent principalement dans trois axes : les droits fondamentaux, la fonction de juger et l’usage des catégories juridiques. Dans le cadre de son travail doctoral, elle s’est intéressée au droit de la Convention européenne des droits de l’homme et plus particulièrement à la confrontation du pouvoir d’interprétation de la Cour européenne à la souveraineté des Etats parties. Ses travaux portent également sur la pertinence des catégories juridiques reconnues en droit de l’Union : celles de « services d’intérêt général », de « services d’intérêt économique général », de « services sociaux d’intérêt général » ou encore les catégories d’« Etat membre » et d’« Etat tiers » envisagées à travers de protection des droits fondamentaux.
Maître de conférences en droit public à l'Université de Nanterre, Céline Fercot a rédigé une thèse consacrée à la protection des droits fondamentaux dans l'Etat fédéral. Ses thématiques de recherche portent principalement sur des questions liées au droit public comparé et aux droits fondamentaux.
Juliette Gaté a soutenu une thèse aux frontières du droit administratif général, du droit de la fonction publique et du droit économique . Depuis lors, ses recherches se sont poursuivies sur des thèmes relatifs à l’intérêt général, au service public et aux libertés. Elle travaille spécialement ces derniers mois sur les droits des femmes. Elle soutiendra prochainement son habilitation à diriger des recherches.
Charlotte Girard est Maître de Conférences en droit public et chercheuse au CREDHO-DIC (EA1305) de l'Université de Rouen. Spécialiste de droits fondamentaux et de théorie du droit, elle a publié plusieurs travaux portant sur les conceptions doctrinales et les usages de notions perçues comme fondamentales pour l'ordre juridique. Elle mène ses recherches dans les environnements juridiques français, britannique et internationaux et propose systématiquement une réflexion épistémologique sur les méthodes de recherche employées.
Sophie Grosbon est maître de conférences à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense et membre associé du CREDOF.
Ses travaux portent essentiellement sur le droit international et européen des droits de l'Homme, sur les droits sociaux et le droit à l'éducation plus particulièrement. Dans ce cadre, elle s'est particulièrement intéressée à la pratique des Comités onusiens de protection des droits de l'Homme (CDH, CODESC, CEDAW, CERD...). Elle est également spécialiste du droit de l'Union européenne et du droit de l'OMC et à ce titre se préoccupe des confrontations entre libertés économiques et droits de l'Homme.
Johanna Guillaumé est professeure à l'Université du Havre. Elle a soutenu à l'Université de Rouen en 2009 une thèse de doctorat sous la direction de Patrick Courbe : L'affaiblissement de l'Etat-Nation et le droit international privé".
Ses recherches s'inscrivent, depuis, principalement dans deux axes : le droit international privé et le droit du sport
Imad Khillo est maître de conférences en droit public à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble.
Il a obtenu le Prix de droit international public 2008 pour la meilleure thèse portant sur un thème de droit international. Sa thèse porte sur le statut de la femme dans le monde arabe oscillant entre le droit international d’une part et, le droit interne fortement ancré dans l’islam d’autre part.
Ses thèmes de recherche portent principalement sur la protection internationale des droits de l’homme et son application en particulier dans le monde musulman abordée sous un angle comparatiste. Il s’intéresse à la question de l’universalisation et de la régionalisation des droits de l’homme dans une aire géographique marquée par les conflits géopolitiques et religieux. L’étude de la contradiction existant entre la protection internationale des droits de l’homme et la pratique juridique interne constitue l’axe majeur de ses travaux.
Frédérique Le Doujet-Thomas est maître de conférences en droit privé à la faculté de droit de l'université de Lille 2. Elle a écrit une thèse sur le couple et les principes juridiques d'égalité et de non-discrimination (aspects de droit civil, droit social, droit fiscal, droit pénal, droit international privé), soutenue le 26 octobre 2001. Elle est membre du CRDP et de l'ERDAP et enseigne le droit des obligations, le droit de la consommation et le droit des assurances.
Danièle Lochak est professeure émérite à l'Université de Paris Ouest Nanterre La Défense. où elle fut responsable jusqu'en 2006 du Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux (CREDOF) et d’un Master « Droits de l’homme ».
Au cours des dernières années, ses principales publications ont concerné les droits des étrangers et la politique d’immigration, les différentes formes de discriminations, le rôle des juristes sous Vichy, l’impact des nouvelles technologies sur les droits fondamentaux. Très engagée dans le milieu associatif, elle a été de 1985 à 2000 présidente du GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés), elle est également membre de la Ligue des droits de l'homme (LDH).
Marie Mercat-Bruns est maître de conférences en droit privé à l’Institut des métiers du droit du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) et membre du LISE CNRS. Titulaire d’un doctorat de l’Université Paris Ouest Nanterre (Vieillissement et droit à la lumière du droit français et du droit américain, LGDJ 2001) et d’un LLM (Ecole de droit, Université de Pennsylvanie), son champ d’investigation vise principalement le droit de la non discrimination dans une perspective critique et comparée. Ses recherches actuelles portent à la fois sur les rapports entre la personne et les discriminations dans l’emploi et en fin de vie, sur la construction du genre et de la parentalité en droit social et les interactions entre les discriminations fondées sur différents critères : le sexe, l’âge, le handicap et la situation de famille.
Mathias Möschel est professeur associé à la Central European University de Budapest (Hongrie). Après une thèse de doctorat à l'Institut Universitaire Européen de Florence (Italie) il a fait son post-doctorat à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses recherches se concentrent sur le droit de non-discrimination, le principe d'égalité et les droits de l'Homme dans une perspective comparée, de genre et de Critical Race Theory.
Carole Nivard est Maître de conférences à l’Université de Rouen. Auteure d’une thèse sur la justiciabilité des droits sociaux en droit conventionnel européen, elle se spécialise en droit de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Charte sociale européenne, mais également en droit de l’Union européenne. Ses activités de recherche ont porté principalement sur la protection des droits sociaux, le pouvoir du juge et les rapports entre les différents systèmes de protection des droits de l’homme.
Jérôme Porta est professeur en droit à l'Université de Bordeaux 4.
Laurence Sinopoli est Maître de Conférences (HDR) et Co-directrice du Centre d’études juridiques européennes et comparées (CEJEC) à l'Université Paris Ouest Nanterre. Ses travaux de recherche concernent principalement l’enchevêtrement des espaces normatifs en droit processuel. Ils se situent au carrefour de plusieurs matières : droit international privé, droit de la procédure, droits de l’homme, droit européen.
Carolina Vergel est maîtresse de conférences à l’Université Externado de Colombie, professeure du département de droit constitutionnel, membre de l’équipe de recherche en sociologie du droit « revendications sociales et droit » et docteure de l’Université de Paris Ouest – Nanterre La Défense et de l'EHESS depuis juillet 2013. Sa thèse réalisée sous la direction de Véronique CHAMPEIL-DESPLATS et Liora ISRAEL a abordé la question des usages du droit à propos de la cause des femmes victimes du conflit armé en Colombie.
Pendant sa thèse, elle a été rattachée au Credof (Université Paris Ouest la Défense), ainsi qu’à l’équipe PRO du Centre Maurice Halbwachs, dont elle est maintenant membre associée.
Entre 2008 et 2010 elle a travaillé en tant qu’assistante au CENJ (EHESS). Elle a également un Master en Théorie et analyse du droit (EHESS/ENS/Paris X).
Jean-Christophe Duhamel est docteur en droit privé et ingénieur d'études contractuel à la faculté de droit de l'Université de Lille 2. Il gère au sein de l’Équipe de Recherches Appliquées au Droit Privé, équipe d'accueil du Centre de Recherche Droits et Perspectives du Droit (EA n°4487), des projets de recherche orientés vers le droit des affaires, et plus spécifiquement vers le droit des sociétés et le droit économique.
Lisa Carayon est doctorante contractuelle à l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne. Sa thèse porte sur le corps humain en l'absence de personnalité juridique sous la direction de Prof. Grégoire Loiseau (Paris 1 Université I, Panthéon-Sorbonne).
Jennie Desrutins est attachée temporaire d'enseignement et de recherche (ATER) à l'Université Paris Ouest-Nanterre la Défense où elle est en charge de travaux dirigés en droit constitutionnel et en droit administratif. Sa thèse porte sur l'énergie et l'investissement en droit de l'Union européenne sous la direction de Prof. Bonnet (CERCRID - Université de St Etienne), de Prof. Picod (Université Paris II, Panthéon-Assas) et de Prof. Kaddous (CEJE - Université de Genève).
Cynthia MACQUET-BAUDRY est doctorante en droit privé à l'Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO), rattachée à Lille 2 et membre du Laboratoire de Recherche Juridique (LARJ). Elle a en charge (ATER et vacataire) de nombreux travaux dirigés en droit privé, notamment droit de la famille, droit des personnes et des biens et d'introduction générale au droit. Sa thèse porte sur "la prise en compte du genre dans le traitement juridique de la violence, approche comparative" sous la direction du Prof. Sophie ROBIN-OLIVIER ( Université Paris I – Ecole de Droit de la Sorbonne).
Doctorante en Droit Public à l'Université Paris Nanterre la Défense, France et au Doctorat “Droits humains et développement” de l'Université Pablo de Olavide, Séville, Espagne.